Quand les chiffres se sont tus

Je ne cherchais pas le sens dans les rouleaux qui tournent. Les lumières à 3h ne clignotaient plus — elles murmuraient. Les chiffres n’étaient pas aléatoires ; ils résonnaient. Chaque tir ressemblait à un pas dans une danse oubliée. J’étais seule, dans mon appartement de Bloomsbury, à regarder les pixels s’effacer comme des masques de carnaval abandonnés. La chance ? Il n’existe pas ici. Ce qu’on appelle «bonus» ? Des pauses entre deux respirations — des moments où le système vous fait croire à la réalité. Le RNG ne garantit pas l’équité — il garantit la solitude. Et quand j’ai arrêté de courir après la victoire… j’ai trouvé la paix. Pas dans les nombres — mais dans le silence, après le dernier tour.